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voir ce mot) du 3 août 1835 lui (le Comte de

BRIEY) permet d'introduire les améliorations

projetées par son prédécesseur. Il se trouve

bientôt à la tête d'une Usine à Ouvrer le Fer

avec H.F., Forge à double Affinerie, Fende-

rie, Martinet, Four à Chaux, comportant donc

un Harnais de 7 Roues, ce qui était extraordi-

naire pour l'époque, surtout pour un seul ruis-

seau." [430] p.147.

¶ “Anciennement, l'Armure complète d'un homme

d'armes.” [3020]

◊

Étym. d’ens. ... ”Picard, harnas; wallon, herna;

namur. hernè; Berry, harnas; provenç. et espagn.

arnes; portug. arnez; ital. arnese; angl. harness; du

celtique: bas-bret. harnez, Ferraille; kimry, haiarn,

Fer; irl. iaran; mot qui est de même racine que le ger-

manique: angl. iron, Fer; allem. Eisen; anc. h. allem.

îsarn. Le moyen h. allem. harnasch, et l'allem. mod.

Harnisch viennent des langues romanes. Le sens pro-

pre est engin en Fer, Armure; puis de là le mot a passé

au sens de toute espèce d'engin soit pour le cheval, soit

pour la chasse, soit pour la cuisine, etc.” [3020] ... -

Voir, à Harneis, l’étym. de [4165].

HARNAIS DE FAUX : ¶ ‘Crochets ou doigts montés

sur la Faux pour couper herbe et céréales’, d'après

[4176] p.724, à ... HARNAIS.

HARNAIS (Double) : Syn.: Harnois double,

-voir cette exp..

¶ "Terme de Métallurgie. Double Harnais,

appareil qui fait mouvoir les Soufflets." [11]

¶ D'après l'Encyclopédie, relève M. BUR-

TEAUX qui a rédigé cette note, on distinguait

deux types de Fenderies, qui étaient chacune

mues par deux Roues hydrauliques action-

nant, l'une l'Espatard et les Taillants du des-

sus, l'autre l'Espatard et les Taillants du des-

sous. La différence était que dans le type

habituel de Fenderie, le Laminoir des Espa-

tards et le Laminoir des Taillants étaient côte-

à-côte, alors que dans le type de Fenderie, dit

à Double Harnais, les deux Laminoirs étaient

en ligne. À cause de cette disposition, dans ce

dernier cas, il était nécessaire d'installer un

Engrenage, de chaque côté, pour que la Roue

hydraulique correspondante puisse actionner

un Espatard et des Taillants dont les axes

étaient parallèles (alors que ces mêmes axes

étaient confondus avec l’Axe des Roue dans

le premier cas). Le Double Harnais concerne

donc les deux Engrenages supplémentaires

qui étaient employés dans le deuxième type

de Fenderie.

. “Il existait une variante de Fenderie dite à

double Harnais; au lieu d’avoir un seul axe

animant côté Taillans

et Espatars, ce qui im-

pose aux Ouvriers de repasser les Fers de

l’autre côté pour les représenter au Laminoir,

la double Harnais est constitué de deux Lami-

noirs en ligne où l’opération peut être condui-

te de façon continue. Mais il faut un double

système de Roues motrices engrenées l’une

dans l’autre. L’investissement est plus lourd,

mais le fonctionnement plus économique.”

[1178] n°5 -Déc. 1991, p.11.

HARNAIS DE SÉCURITÉ : ¶ “Ensemble composé

de sangles, assemblées par un bouclage aisément déta-

chable, et qui, en entourant le torse (et les cuisses) de

quelqu’un, le protège contre les chocs et les chutes.”

[206]

-Voir: Stop-chute.

. Le Mémento ‘Sécurité Jour’ des H.B.L. précise: “Un

travailleur ne doit pas rester seul sur un chantier s’il

utilise un Harnais de Sécurité pour son travail. // Tout

matériel de Sécurité contre les chutes doit être examiné.

HARNAS : ¶ Var. orth., sans doute (?), de

Harnais.

"-Voir: Harnois." [199], ainsi que: Hernasz &

Hornstatt.

. "Le Harnas ou Ordon, c'est-à-dire l'ensem-

ble des pièces de charpente où se mouvait le

gros Marteau devait être d'une grande solidi-

té. Il était posé sur une série de poutres entre-

croisées, enterrées dans le sol, qui donnaient

au tout une forte assise ---. Tout le Harnas,

tant par son poids que par la disposition des

Soutiens offre une grande résistance à l'ébran-

lement que provoque le jeu du Marteau."

[576] p.32/33.

¶ "n.m. Équipement de Charrue." [4176] p.725.

HARNAY : ¶ Au 16ème s., var. orth. de Har-

nais.

. Dans les Ardennes, "la question de l'appari-

tion du grand Harnais de bois servant à main-

tenir en place le Gros Marteau, reste égale-

ment une question ouverte ---. La visite de

1588 mentionne le 'gros Harnay de la Forge'."

[648] p.21.

HARNEIS : ¶ “n. m. 12ème s. Harnais, harnois.

Engin de Fer; Outil, Armure.” [4165]

◊

Étym. ... “Soit du celte haiarnaez -haiarn, Fer; naez,

Ustensile-; soit du vieux scandinave, hernest, provi-

sions de bouche ---. Passé en all. Harnisch, et en ang.

harness, Harnais.” [4165]

HARNEZ : ¶ En bas-breton, Ferraille, d'après [154] à

... HARNAIS.

HARNOIS : Var. orth. de Harnais.

¶ Au 18ème s., "roue dentée qui entoure un

Arbre de rotation." [24] p.34.

-Voir: Harnois double et la cit. notée à Bo-

cambre.

¶ Dans le langage des Forges de la région de

CHÂTEAUBRIANT, c'est:

- la "charpente d'un Martinet, généralement

appelé Ordon;

- (la) charpente ou (l')équipement d'un

Soufflet." [544] p.256.

-Voir, à Marbre, la cit. [600] p.319.

¶ Au 18ème s., syn. d'Équipements.

. "La fabrication de BAIN

, quoique très-

considérable, est susceptible, sans augmenta-

tion de Harnois, d'être portée jusqu'à 8.000

Barriques (de Fer-blanc, par rapport aux 5.000 ac-

tuelles)." [66] p.156.

¶ Équipement en Fer du Chevalier du Moyen-âge

(cotte de mailles, armes et armures) et de son cheval;

on en estimait le poids à 70 kg. Certaines armures

étaient ciselées et ornées, fruit d'un véritable travail

d'orfèvrerie.

¶ ”Harnois, signifie aussi tous Outils et instrumens

propres pour quelques ouvrages ou quelques métiers. Il

est défendu par les anc. Ordonnances aux passagers

des bacs, de s'entremettre de passer l'eau, s'ils n'ont

Harnois suffisans.” [3191]

-Voir, à Acerer, la cit. [3264].

. L’Édit de Fév. 1626 stipule que, pour la réalisation de

cet objet -le bas de Harnois-, il pouvait être fait usage

de Fer doux; -voir, à cette exp., la cit. [2380] p.188.

◊

Étym. d’ens. ... -Voir les étym. de Harnais et Har-

neis.

HARNOIS BLANC : ¶ Ancienne Armure complète

en tôle.

Loc. syn.: Arme à blanc, Arme blanche, in [3019] et

Armure blanche.

. "Ces Plaques (fixées sur la Cotte de Mailles) couvri-

rent le tronc et les membres --- jusqu'à prendre la

forme de gouttières enfermant totalement les membres,

ce qui donna naissance à l'Armure complète, 'le Har-

nois blanc'." [1206] p.30 ... "Vers 1370 première appa-

rition du 'Harnois blanc' complet." [1206] p.144.

HARNOIS D’ACIER DE DOUBLE TREMPE : ¶

Armure dont le métal a été Trempé deux fois.

. “Harnois d'Acier de double Trempe, Batu

, blanc, et

bruni, tous accomplitz

de toutes pièces de Heaumes,

avec les pennaches (plumes sur le heaume), Visières,

Mentonniers, et Barbutes, Gorgerains, Jaserans, Col-

liers, Hautes Pieces, Avant-bras, Ganteletz, etc.’.”

[3019] à ... COLLIER.

HARNOIS DE TÊTE : ¶ Anciennement, sorte de

Casque.

. "Le mot Salade, dont s'est servi MONSTRELET

(15ème s.) est expliqué Harnois de tête dans l'Hist. de

CHARLES VI et VII, par Al. CHARTIER (15ème s.), qui

a employé cette exp. dans la même phrase que celle

qu'on trouve dans MONSTRELET." [3019] à ... CELA-

DE.

HARNOIS DOUBLE : ¶ Au 18ème s., "est

l'exp. employée à ces Forges pour désigner

l'assemblage formé par le Hérisson et la Lan-

terne ---; l'Équipage à Double Harnois --- qui

meut les Soufflets." [24] p.34.

. Dans l'Encyclopédie, "désigne l'Équipage

d'une Fenderie mis en mouvement par l'Eau

grâce à une Roue et un jeu de Lanterne et Hé-

risson." [330] p.75.

. Noté sur le topo-guide des Forges de

BUF-

FON (Côte-d'Or): "Ensemble des deux Roues

engrenant l'une dans l'autre et servant à dé-

multiplier le mouvement. La petite ou Lanter-

ne, est fixée à l'Arbre d'une Roue hydraulique

à Augets; la grande, ou Hérisson, est fixée à

l'Arbre des Soufflets." [211]

Var. orth.: Harnais double ou double Harnais.

¶ "Le FEW atteste (Double) Harnois 'appareil

qui met les Soufflets en mouvement' depuis

1866 (?) jusqu'au LAROUSSE 1873." [330]

p.75.

HARNOIS REPOUSSÉ : ¶ Armure fabriquée selon

la technique du Repoussé, -voir ce mot.

-Voir: Travail de repoussé.

. “Les Harnois repoussés, chargés de figures et d’orne-

ments en relief, tels qu’en ont tant fabriqué les Augs-

bourgeois et les Milanais, datent pour la grande majo-

rité de la seconde moitié du 16ème s. et du commence-

ment du 17ème s.. Leur minceur en fait exclusivement

des Armes de parade.” [4210] à ... HARNOIS.

HARO : ¶ "n.m. En Berry, Araire; pour Areau."

[4176] p.725.

HARPAILLËOR : ¶ ”n.m. 14ème/16ème s.

Mineur -qui Fouille, qui Harpe-.” [4165]

HARPÄILLIER : ¶ Var. orth. d'Harpaillëor,

d'après [4165] à ce mot.

HARPE : ¶ Plaque de Fer ou de Fonte em-

ployée dans le H.F. à Poitrine ouverte.

Exp. syn.: Harpe-plate.

. “La Plaque appelée Harpe était une pièce

longue et de largeur décroissante, avec des

dents comme celles d'une Scie, fixée contre la

Plaque de Dame, et employée pour enlever le

Laitier (à l'aide de Crochets).” [4849]

¶ Au 17ème s., "on le dit aussi des Crocs ou Mains de

Fer qui servent à attacher une piece avec une autre,

qu'on nomme Harpes, Harpins et Harpons." [3018]

¶ ”Morceau de Fer coudé.” [4165]

¶ "n.f. Dans l'Hérault, Houe fourchue dont on se sert

dans les vignobles pour exécuter binages et sarclages."

[4176] p.725.

◊

Étym. d’ens. ... ”Germanique harpa, du verbe har-

pan, crocher, tirer.” [4165] ... ”Anc. haut all. harfan,

saisir. Comparez le grec harpê, Croc le lat. harpagare

et aussi rapere, ravir.” [3020] à ... HARPER.

HARPÉ : ¶ "n.m. La harpé est une courte Épée dont

la Lame, en forme de feuille d'iris, porte près de la

pointe un crochet recourbé regardant la poignée. Les

gladiateurs thraces étaient soouvent armés de ce Glai-

ve." [152]

HARPEAU : ¶ “n.m. Grappin pour l’abordage.”

[3452] p.459.

HARPE DE FER : ¶ ”Morceau de Fer coudé, servant

à relier les poteaux cormiers des pans de bois aux

murs. On fait aussi des harpes de bronze.” [3020] à ...

HARPE.

HARPES DE FER : ¶ Au H.F., métaphore évoquant

nombre des bruits émanant de la Salle des Machines

Soufflantes, et qui pouvaient parfois, pour un rêveur,

ressembler à certains sons émis par des harpes.

. “Alors, seulement, le concert des Harpes de Fer do-

minées par les grandes Orgues des H.Fx, je veux natu-

rellement parler de la Soufflante, me devenait percepti-

ble. J'avais un faible -et je sais, aujourd'hui, que je

n'étais pas le seul- pour la Soufflante. Au gré de mon

humeur nocturne, j'entendais des bruits aussi variés

que celui d'un train dans une vallée perdue, d'un ulule-

ment de chouette, d'une course de taureaux, d'un passa-

ge d'avion au ras des toits, du râle d'une femme qui fait

l'amour ou des gargouillis d'un ventre repu.” [1084]

p.76.

Titre d'un roman de CHATEAUNEU, inspiré par les

‘Sons orchestrés de l’Atelier’ ... -Voir, à Son, la cit.

[2788] p.148.

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