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me ´ dition - J. C.

me ´dition - J. C.

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deux 'plats Haladjes'; dans ce sens 'Haladje'

est syn. de 'plat Bwès (Bois plat)' ou de 'gros-

se plate Béle (grosse Bille plate)'; il sert spé-

cialement à faire des 'Halèdjes (Boisages de

renfort)'." [1750]

¶ À la Houillerie liégeoise, "par analogie, les

Ouvriers disent aussi des 'Haladjes' pour des

'Béles di Tèye (Bois de Taille)'." [1750]

HALAGE : ¶ Dans les Mines, "déplacement

de la Haveuse se tractant sur une chaîne an-

crée à l'extrémité de son rail porteur." [267]

p.25.

¶ Le fait d’élever un fardeau ... Au H.F., ce terme

désigne la montée de la Charge au Gueulard.

-Voir, à Puissance mise en œuvre dans une

Us., la cit. [4465] p.300.

¶ Au 18ème s., syn. de Halle ou Hangar; -

Voir, à Marteau Battant, la cit. [661] p.373.

-Voir également: Hallage.

¶ À la Forge, var. orth. de Hallage.

-Voir, à Careau, la cit. [1783] p.2.

¶ "Terme de corderie. Cheville de Halage, Barre de

Fer qui sert d'Axe de rotation aux rouets et aux dévi-

doirs." [4176] p.7l9.

HALAGE (à col d’homme) : ¶ Action de haler (=

"déplacer un bâtiment le long d’une voie navigable --- en le

tirant, à partir de la berge, au moyen d’une amarre, d’un

câble ou d’un cordage” [206]), ... dans le cas présent, par

traction humaine, l’élément tractant -ou bricole- étant

passé en écharpe sur le corps.

. “Le Halage des bateaux à la bricole ou, pour repren-

dre la dénomination administrative, le Halage à col

d’homme, remonte sans doute aux origines lointaines

de la navigation fluviale. Il a été très tôt remplacé par

le Halage animal, lui-même relayé par le remorquage

sur les grands fleuves. Sur les canaux --- du Centre et

du Berry, il est resté en usage jusqu’à une période ré-

cente ---. La bricole qui sert au Halage est aussi appe-

lée las: comment ne pas songer à lassitude ?” [75]

n°17 -Fév./Mai 1984, p.7 ... “Il est remarquable

qu’avec un Berrichon, à pleine charge, le type de Hala-

ge -hommes ou ânes- ne soit pas déterminant pour la

longueur du parcours journalier -de l’ordre de 20 km/j-

.” [75] n°17 -Fév./Mai 1984, p.9 ... “Du point de vue

du rendement, le Halage humain apparaît considérable-

ment supérieur au Halage animal. En effet, le premier

est remarquablement économe en espace sur le bateau,

le second nécessitant la présence d’une encombrante

écurie ---. Lorsque les Industriels du milieu du 19ème

s. constituent leurs premières grandes flottes, en ayant

recours, sur les canaux, quasiment exclusivement au

Halage humain, ils limitent ainsi leurs investissements

et les coûts de fonctionnement à une époque où la vi-

tesse n’est peut-être pas essentielle.” [75] n°17 -Fév./

Mai 1984, p.10.

. “Dans les années (19)30, le Halage à col d’homme

est interdit par la législation. La période de la guerre

(1939/45) et les années qui suivent voient réapparaître

ce type de traction, qui n’est plus alors significatif et

qui suscite -sans doute pour cette raison- l’émotion des

témoins.” [75] n°17 -Fév./Mai 1984, p.12.

HALEUR : Bon tireur. Michel LACLOS.

HÂ

LAGE (du Laitier) : ¶ Dans le H.F. à

Poitrine ouverte, Évacuation du Laitier hors

du H.F. à l'aide du Ringard ... C’était le fait

de Haler le Laitier, -voir cette exp..

-Voir, à Fonte (épaisse &) louche, la cit. [12]

p.50.

. "Il faut pour obtenir un Laitier de bonne na-

ture, qu'il soit coulant sans être trop liquide;

qu'il ait de la consistance sans être trop vis-

queux; qu'il puisse filer en se cassant et être

cependant assez liquide pour ne pas exiger un

Hâ

lage difficile.” [12] p.147.

HALAIGE : ¶ En 1631, dans la province de

LIÈGE, syn. de Hallage ou Halle.

. "Le Halaige devant le Fourneau trouvé dété-

rioré." [1267] p.310.

HALANDRAGE : ¶ Au 18ème s., var. orth.

de Hallandrage.

-Voir, à Bauquant, la cit. [369] p.130.

. En 1709, l'estimation d'une Forge située en

amont de MOYEUVRE comprend: "Pour la

Forge basse: 1° Un Aperon ou pierre de

taille, un relais de même 19,5 toises (environ

63,4 m; -voir, à Vanne, la note

(*)

), un corps

de muraille et Halandrage faisant contour de

la Forge, un Rayer voûté, contenant ensemble

145 toises (environ 471 m; -voir, à Vanne, la

note

(*)

) de murailles, les Outils de la Forge,

une grande Halle, une seconde, le comble, les

thuiles et la Coursière de la Forge, Loridon,

les deux Cheminées, les Tacques et Fers qui

les soutiennent, les Soufflets d'Affinerie et de

Chaufferie, l'Arbre et le Marteau, la Balance à

peser, l'Ouvrage du Canal en terre qui conduit

l'eau au grand Étang, estimés ensemble:

10.675 f. 2° Les Moules de Poterie du poids

de 30.000 (environ 15 t) de Fonte: 1.200 f.

Voilà en total: 22.500 f." [369] p.130/31.

HAL'BATCH : ¶ À la Houillerie liégeoise,

"Bac (de Hercheur) de Fer de dimensions ré-

duites, utilisé dans les Couches de faible Puis-

sance et muni à l'arrière d'une échancrure

pour faciliter le chargement à la Pelle." [1750]

à ... BATCH.

HALBER : ¶ Au 11ème s., var. orth. de Haubert.

. ”Halberz vestus, alquanz [quelques] Haumes fermez,

Ch. de Rol. LIII.” [3020] à ... HAUBERT.

HALBERC : ¶ “n. m. 11ème/16ème s. Haubert.

C’était une longue Cotte de Mailles, en forme de che-

mise, descendant jusqu’à mi-jambe, munie de manches

et d’un capuchon ---. Le Haubert était un signe de no-

blesse.” [4165]

HALBERG-BETH (Procédé) : ¶ -Voir, Pro-

cédé HALBERG-BETH.

HALBSCHICHT (Es ist) : ¶ -Voir: Es ist Halbs-

chicht.

HALCOTER : ¶ En wallon, en Fonderie, syn.

d'Ébranler, d'après [1770] p.69.

HALCOTEÛ : ¶ À la Fonderie wallonne, syn. de Ha-

minde, d'après [1770] p.66.

HALCRET : ¶ Var. orth. de Halecret.

. ”SULLY l’invite (HENRI IV), s’il tient à poursuivre la

conquête de son royaume, à rester ’le cul sur la selle, le

Halcret sur le dos, le Casque en la teste, le Pistolet au

poing’.” [3471] p.146.

HALDE : * ... un lieu minier ...

¶ Ce terme minier, syn. de Au Jour (-voir ce

mot), vient par métonymie de Haldes (au sens

d’un tas de déchets), qu'étaient les Crasses

provenant des Minerais rebutés et de leur

Gangue, d'après [273] p.59.

-Voir: Halde des Puits et Plâtre de la Mine.

¶ En Belgique, autre dénomination du Car-

reau (-voir ce mot, in [273] p.59) ... Abords

du Puits de Mine en Surface (Plâtres).

¶ Au début du 20ème s., "orifice du Puits de

Mine." [152]

* ... le stockage de Minerai ...

¶ "On entend en allemand par le mot Halde le

lieu où le Minerai est déposé pour subir l'opé-

ration du Triage et de la décomposition spon-

tanée; ce mot a été francisé et détourné de sa

véritable acception: il ne signifie plus que les

tas de Miné

rais rebutés." [106] p.346.

-Voir: Halde à Minerai.

* ... des déchets de Mines ...

¶ “Tas de Stériles versés à l’extérieur (des

Mines anciennes), véritable signature visible

des lieux d’Extraction.” [1038] p.261.

Var. orth.: Alde.

-Voir: Minerai de Halde.

• Autres définitions ...

. “Une Halde -Terril- est l’amas de Déblais

qui se trouve devant l’entrée d’une Mine -ou

près d’un Puits au Jour ou Tagschacht-.”

[599] n°4 -1975, p.30.

. "Tas constitué avec les déchets de Triage et

de Lavage d'une Mine métallique" [1], ou

d'une Mine de Charbon.

. C'est le Crassier à la mode uisane (Oisans),

québécoise et ... allemande, car ce mot signi-

fie colline Outre-Rhin.

. Amas de matières stériles ou pauvres prove-

nant du Triage ou d'anciens travaux, d'après

[205] p.110.

. Au début du 20ème s., "matières entassées

sur le terrain extérieur de la Mine et qui pro-

vient de la Gangue et des Minerais de rebut."

[152]

•• SUR LES SITES ...

• À propos de la Halde de la Baume, au sud

de LA MURE, dans le Massif de l'Oisans, "en

poursuivant la route de PRUNIÈRE ---, on dé-

couvrira un grand Crassier provenant des

H.B.D. (Houillères du Bassin du Dauphiné) ---

. Les Haldes sont riches en minéraux métalli-

ques." [568] p.166.

• À propos de la Combe Guichard-en- Pellan-

çon, au sud de LA MURE, dans le Massif de

l'Oisans, "PRUNIÈRE compte un Puits d'Ex-

traction des Houillères du Bassin du Dauphi-

né. Plusieurs Haldes sont disséminées autour

du village ---." [568] p.165.

• On en trouve ainsi près des Mines d'amiante au Qué-

bec.

¶ Déblais anciens ... Réserve de matériaux,

parfois réutilisés, même dans le passé.

• Morphologie des Haldes ... Formes prises par

les Haldes, selon le mode de mise en dépôt ...

C’est par leurs Haldes que l’on retrouve sou-

vent les anciennes Exploitations minières. Il

est intéressant à cet égard de connaître la ma-

nière dont on les a constituées ... On peut re-

lever ainsi: la forme simple en épaulette, le

simple glacis, le talus allongé avec crête

axiale, la forme en piémont, la forme en cône

volcanique, le croissant de lune, etc., d’après

[1038] p.288/89.

. La composition, la distribution, le mode de

dépôt des Haldes donnent des indications pré-

cieuses sur la Gîtologie d’une région minière.

Caractéristiques sont en Alsace, “le champ de

Puits médiévaux -Pingen- de la Tête-Mathis,

à GRANDFONTAINE - Mines de Fer- et l’in-

croyable essaim de Haldes du Gîte de Fer de

BOURBACH-le-Bas -Alsace du Sud-.” [1038]

p.293.

. Dans un art. sur Les Minières antiques du

Fond Veimert à NEUFCHEF, on relève: "Les

Haldes: ce sont des amas de matériaux stéri-

les avec restes de Minerai de Fer rejetés par

les Mineurs, lors de l’Exploitation du Gise-

ment. 18 Haldes ont été repérées et se carac-

térisent comme suit: — 10 sont allongées et

arrondies et atteignent 15 m pour les plus lon-

gues. — 5 sont de formes circulaires et for-

ment un petit dôme. — 3 sont des Haldes la-

térales, parallèles aux Tranchées. // Leur

hauteur varie de 0,30 à 1,30 m. Les 15 pre-

mier

s (sic) sont des Haldes de rejets de Stéri-

les situées à l’arrière immédiat des Excava-

tions. Le chemin moderne a pris appui sur 3

Haldes ainsi détruites.” [2632] n°15 -Nov.

2011, p.6.

•• SUR LES SITES ...

• Dans la région de BUSSANG, “les Exploita-

tions minières ayant cessé à la fin du 16ème

s., les modifications de relief qui accompa-

gnent et qui caractérisent l’entrée des Mines

ont été gommées par les alluvions de pente et

par la réutilisation des Haldes pour l’empier-

rement des chemins.” [837] n°2 -1989, p.239.

• À propos de l'une des Mines de GIROMA-

GNY en Hte-Alsace, DE DIETRICH écrit: "La

même pente de montagne renfermo

it aussi les

vieux travaux --- dont les Haldes même ont

disparu." [65] p.85.

• À propos de S

-MARIE-aux-Mines et envi-

rons, il note: "Depuis cinq ans, on trie les an-

ciennes Haldes ou amas de déblais --- (et,

plus loin, concernant un nom de lieu) --- sont

celles de GROSSES-HALDES (GROSSE-BINGEN)

qui ne doivent leur nom qu'au prodigieux

amas de décombres que l'on voit à la surface

de la montagne." [65] p.160.

• DE DIETRICH signale qu'au hameau de SEN-

GERN, "on voit encore les Haldes d'une an-

cienne Mine de Fer au LERCHENFELD." [65]

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