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me ´ dition - J. C.

me ´dition - J. C.

site: http://savoir.fer.free.fr/

Hosberc, Ober, Oberc.

-Voir: Armure-cotte, Blanc Haubert, Grand Haubert.

-Voir, à Auber, la cit. [3019].

-Voir, à Fervesti, la cit. [1206] p.24.

-Voir, à Oberc, la cit. [3019].

. “Cotte de mailles (-voir cette exp.) portée par les

hommes d’armes au Moyen-Âge. // Le Haubert, qui

paraît vers la fin de l’époque carolingienne, est une

longue chemise formée de mailles unies et rivées sans

armure. Descendant jusqu’à mi-jambes, garni de man-

ches et d’une coiffe qui garantit la tête et le cou, le

Haubert est l’adoubement des Chevaliers qui ont seuls

le droit de le porter. Il est remplacé au 15ème s. par

l’Armure de Plates.” [206]

Un texte contradictoire apparaît ... “C’est ainsi qu’on

nomme universellement aujourd’hui le vêtement en

forme de tunique à capuchon qui fut porté pendant plu-

sieurs siècles avant de commencer à se renforcer de

pièces de cuir ou de Métal ---. Seul le chevalier avait

la prérogative de le porter. Une preuve --- est fournie

par le célèbre chroniqueur Jean, sire de JOINVILLE -

1224/1317- ---. Il explique dans ses Mémoires son ab-

sence à la bataille de TAILLEBOURG -1242-, car

n’ayant été nommé Chevalier qu’en 1245, il n’avait

pas droit au port du Haubert ---. En cette époque vio-

lente --- les simples Chevaliers, cellules essentielles de

la ‘lance’, unité tactique et organique, bénéficiaient

d’un fief-terre, dit fief de Chevalier ou encore fief de

Haubert, sur lequel ils vivaient. Si le Haubert avait été

la fameuse Cotte de Mailles, cette dénomination n’au-

rait eu aucun sens puisque tous les combattants en

étaient dotés. Le Haubert porté avec le Casque coni-

que, disparut au moment où l’on adopta le bacinet

(var. orth. de Bassinet -voir ce mot). Celui-ci, plus em-

boîtant et porté de préférence avec camail dépourvu de

coiffe était reconnaissable à son système de fixation:

les vervelles. Le Haubert perdit alors peu à peu, sa va-

leur d’emblème, d’attribut et de symbole pour tomber

‘dans le domaine public’ au cours du 16ème s. et ne

plus coiffer que les plus modestes combattants, la plus

misérable piétaille'.” [1206] p.136 à 140.

◊

ARGOT MILI ... “Auber = Argent. // ex. Si j’avais un peu

d’Auber, j’irai jouer aux courses. // orig. très vieux terme du

jargon désignant plus spécialement l’argent monnayé, qui

s’est popularisé en (19)14-18. Du lat. albarus -peuplier

blanc-, via l’anc. français aubier -même sens-, car les pièces

étaient de couleur blanche argentée; le tout vient du lat.

albus -blanc-. Le terme a subi également l’attraction de Hau-

bert -Cotte de Mailles-; il s’agit d’un jeu sur les mots car la

maille était jadis une toute petite pièce de monnaie. cf l’exp.

‘avoir Maille à partir avec quelqu’un, qui signifiait ‘avoir

une toute petite somme à partager avec une autre personne’ -

d’où conflits-; partir voulait dire jadis ‘partager’.” [4277]

p.29, à ... AUBER.

◊

Étym. ... "Le Haubert, de l'all. Hals -gorge- et ber-

gen -cacher- était la pièce caractéristique en forme de

chaperon couvrant la tête et le sommet du buste."

[1206] p.132 ... “Provenç. ausberc; ital. usbergo; de

l'anc. h. allem. halsberc; anglo-sax. healsbeorg; anc.

scand. hâlsbiörg, de hals, cou, et berc, protection,

allem. mod. bergen, cacher.” [3020]

HAUBERT DOUBLIER : ¶ Haubert dont les

Mailles sont doubles.

. "'Vestir et endosser maint bon Haubert doublier';

c'est-à-dire aux Mailles redoublées." [3019] à ... HAU-

BERC.

HAUBRIGUET : ¶ En pays de VAUD au

18ème s., "pièces de Fonte ou de Fer Battu

soutenant la charpente du Martinet." [603]

p.18.

Var. orth: Obreguet.

HAUCET : ¶ En Bazadais (Gironde), la Serpe,

d'après [4176] p.1190, à ... SERPE.

HAUDE : ¶ En Picardie, la Houe, d'après [4176]

p.743, à ... HOUE.

HAUER : ¶ En Lorraine, ce mot d'origine

germanique désigne le Mineur, l'Abatteur.

C'est la forme moderne du terme minier Haü-

wer, -voir ce mot.

HAÜER : ¶ Dans les anc. Mines, le Mineur

en Lorraine germanophone.

Var. orth. de Hauer.

. “Le Häuer -ou Knappe, d’où la Knapps-

chaft, S

té

des Mineurs- est l’Abatteur, Pi-

queur, Ouvrier de Marteaux -16ème s.- ou

Mineur Minant qui fait progresser le Perce-

ment. Il y avait aux 16 & 17èmes s. diverses

catégories de Häuer: Herrenhäuer ou Herre-

narbeiter payés à la journée ou à la Tâche,

Lehnhäuer qui louaient un Chantier ou Le-

henschaft, payaient leurs Manœuvres et ven-

daient leur Minerai, de même que les Zins-

häuer qui cependant pratiquaient le Pillage

dans les Vieux Chantiers.” [599] n°4 -1975,

p.40/41.

HAUFIER : ¶ "n.m. En Flandre, Gaufrier." [4176]

p.727.

HAUFORNEAU : ¶ Au 17ème s., var. orth.

de H.F., d’après [602] p.241.

HAULBERGEON : ¶ Au 15ème s., var. orth. de Hau-

bergeon.

. ”Pour habiller ung

homme de pied, soit crenequinier

(Servant de l'arbalète à pied appelée crenequin) ou co-

louvrinier (Servant de la couleuvrine), lesdits fiefz et

arrière-fiefz seront tenus d'avoir un Haulbergeon et ung

demy teste Sallade -sans visière- Gorgerin, Cliques de

Fer pour le bras dextre, petites Gardes, Espée et Dague

et une longue Picque ou Colouvrine.” [4212] -A.

HAULBERT : ¶ Anc. var. orth. de Haubert.

. "Lors commencerent à secourre la neige et le gresil

jus (en bas) de leurs Haulbertz." [3019] à ... SECOUER/

SECOURRE ... "La pointe de l'Espée attaignit LYON-

NEL tant durement que le Haulbert en fut faulsé."

[3019] à ... RETIENG.

HAUL FORNEAUL : ¶ Au 16ème s., en

Franche-Comté, var. orth. de H.F..

. "... es bourg de JOIGNE et ROCHEJEHAN ou

sont deux Haulx Forneaulx." [1528] p.106.

HAULT ••• : ¶ -Voir aussi: Haut •••.

HAULT APPAREIL : ¶ Anciennement et en particu-

lier au 16ème s., exp. probablement syn. d'Armure

complète.

. "Hommes d'Armes Armez à Hault Appareil." [3020]

à ... APPAREIL (historique).

HAULT FORNEAL : ¶ Au 15ème s., en

Franche-Comté, var. orth. de H.F..

. "Un compte de 1494-1498 ---, désignait ---

allusivement des Ateliers particuliers, tels le

Hault Fourneal cité dans un décompte de

temps passé à le Servir et le Chargi

er." [1528]

p.30.

HAULT FORNEAU : ¶ Au 16ème s., var.

orth. de H.F., d’après [602] p.183.

HAULT FORNEL : ¶ Au 15ème s., en pays

de VAUD, var. orth. de H.F..

-Voir, à Carron, la cit. [602] p.140.

. "Le Concessionnaire, maître Mathieu DE

FRANCQUEFORT doit bâtir à neuf, à ses frais,

la Forge, le Hault fornel et la maison." [602]

p.139.

HAULT FOURNEAU : ¶ En 1473, var. orth.

de H.F..

. "C'est assavoir une place ou soulloit avoir

estang situee et assise au dessus de l'Es

tang

de Vaugellé --- pour y faire ung Hault Four-

neau ou une Regnardiere.” [1094] p.249.

SERMON : Diffusé par un haut parleur. Michel LACLOS.

HAULT FOURNEAUL : ¶ Une écriture à

l'ancienne pour parler du H.F.; -voir, à Jura,

la cit. [871] p.242/43.

HAULT FOURNEL : ¶ Au 15ème s., exp.

syn. de H.F..

-Voir, à Forge Fonderesse, la cit. [2229].

HAULT FOURNEL A FONDRE FER : ¶

Au 15ème s., exp. syn. de H.F..

. "Afin de rendre l'Etang plus profitable sou-

haitent licence de construire a leurs frais sur

la Chaussee et au dessus dudit Etang un Hault

Fournel a Fondre Fer ensemble les Halages

(Halles) Maisonnements et autres edifices et

appartenances au Hault Fournel." [2229]

p.29.

HAULT FOURNELZ : ¶ Au 15ème s. finis-

sant, var. orth. de Haut(s)-Fourneau(x).

. “Le 1er H.F. lorrain apparaît dans un bail de

1495, à SEXEY-aux-Forges au sud de la forêt de

La Haye, sous la forme de Hault Fournelz:

ADMM, B.620, n°28.” [2479] p.215, note 30 ...

L. GEINDRE relève à ce sujet: “... tandis qu’à

SEXEY-la-Larnouse -aux Forges- un Établisse-

ment du même genre est amodié, en Déc.

1495 --- pour 18 ans, moyennant un cens an-

nuel de 100 francs, avec obligation de remet-

tre en état les installations, ce qui laisse sup-

poser qu’elles existaient déjà -Hault Four-

nelz, Forges, Halle, Affinerie et Martelz-.

Elle fonctionnent encore en 1535.” [837] n°1

-Janv./Mars 1992, p.27/28.

HAULT FOURNELZ À FONDRE FER :

¶ Au 16ème s., exp. syn. de Haut Fourneau.

. "Il y a un Hault Fournelz à Fondre Fer; la

première indication d'un H.F. dans la région

de BRIEY." [1801] p.309.

HAULT MAISTRE FORGEUR : ¶ Au

16ème s., exp. syn. de Maître de Forges.

. "En 1512-1515, le Hault Maistre Forgeur

demeurant à MORLANGE achète du bois."

[1801] p.253.

HAUNET : ¶ Anciennement, sorte d'Arme ou partie

d'Armure.

. "Si li covient Armer, pour la terre garder, coterel et

Haunet, et Maçue et Guilet." [3019] à ... COTERET.

HAURE : ¶ En Gascogne et Béarn, c'est le

Forgeron, le Maréchal-Ferrant, d'après [558];

-voir: Fabre.

. Dans une région de langue espagnole, c'est, avec la

transformation du ‘f’ latin en ‘h’, l'équivalent du Fau-

re, le Forgeron limousin, complète M. BURTEAUX.

HAUSE : ¶ Var. orth. de Hanse, corps d'Épingle avant

que la Tête y soit mise, d'après [4176] p.722, à ...

HANSE.

HAUSEN : ¶ Ville d’Allemagne ... -Voir: Appa-

reil de HAUSEN.

HAUSHERR : ¶ -Voir: Machine HAUSHERR.

HAUSMANNITE : ¶ Minerai de Manganèse ... L’ap-

pellation est dédiée à J.-F.-L. HAUSMANN, minéralo-

giste all. 1782/1859, d’après [2643].

. Oxyde rouge de Manganèse, de formule ... Mn3O4,

d’après [3066] t.II, p.24.

HAUSSAGE : ¶ Au début du 19ème s., Mé-

thode d’Affinage.

”Dans le pays de LIÈGE et de Luxembourg,

on a une mauvaise Méthode d’Affiner le Fer,

qui se nomme de Haussage et que l’avidité a

fait imaginer. On rapporte la Pièce sous la

Gueuse dont les gouttes tombent dessus et en

augmentent le volume d’un tiers. On se

contente ensuite de la passer sous le Marteau

avant de la livrer au Chauffeur.” [4393] p. 85,

note 1.

HAUSSE : ¶ "Vente publique aux enchères. Métho-

de notamment employée dans les cas -rarissimes- de

cession provisoire de parcelles Minières publiques à

des Exploitants à la fin du 18ème s.." [3707] p.217.

¶ "Hydr. Planche mobile placée sur les Van-

nes d'un Barrage pour hausser le niveau des

Eaux." [14]

-Voir, à Bourbier, la cit. [593] p.100.

¶ Dans le Four potager, pièce creuse installée

au-dessus du Creuset, qui facilite l'enfourne-

ment des matières dans le Creuset, et permet

leur échauffement par les fumées.

¶ Au 19ème s., au H.F., "dans certaines Usi-

nes, les Trémies cylindriques en tôle sont ren-

fermées dans des Hausses en Fonte qui sur-

montent le Gueulard, de sorte que les Gaz ne

sont recueillis qu'après avoir traversé la co-

lonne de Charge dans toute sa hauteur." [2224]

t.3, p.523.

¶ Au 17ème s., à la Fenderie, partie indéter-

minée de l'Équipage des Aplatissoirs.

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